Si le démon dockerd possède 3 variables d’environnement pour sa configuration de proxy (HTTP_PROXY, HTTPS_PROXY et NOPROXY), l’accès à une Registry externe (celle du Hub de Docker par exemple) se fait forcément en HTTPS… et c’est là que les petits problèmes commencent…
Pour configurer les variables d’environnement avec un démon géré par systemd, créez le répertoire /etc/systemd/system/docker.service.d puis ajoutez le fichier proxy.conf contenant la définition des variables d’environnement. Par exemple :
[Service]
Environment="HTTP_PROXY=http://mon_proxy:3128"
Environment="HTTPS_PROXY=http://mon_proxy:3129"
Environment="NO_PROXY=localhost,127.0.0.1,172.17.0.1,172.30.1.1"
Puis exécutez les commandes suivantes :
# systemctl dameon-reload # systemctl restart docker
et un petit test….
$ docker search ubuntu
Attention :
--insecure-registry proxy:port
$ sudo cp mon_cert.crt /etc/pki/ca-trust/source/anchors
$ sudo update-ca-trust extract
Depuis la version 6.8 de OpenSSH (disponible à partir de la RHEL/CentOS 7.4), il est possible d’effectuer des rotations des clés de serveurs pour le service SSH, tout en douceur pour l’utilisateur.
Quel est le problème ?
Vous savez bien que lors d’un changement de clés côté serveur, le client va devoir valider l’empreinte de la nouvelle clé, ce qui risque de surprendre l’utilisateur consciencieux qui va se croire victime d’une attaque Mitm !
Avec la nouvelle version de OpenSSH, plus de risque d’apeurer vos utilisateurs ou clients.
La solution :
# ssh-keygen -t ecdsa -b 521
$ ssh -o UpdateHostKeys=ask serveur
Les développeurs des commandes yum, pip, apt-get, docker et autres se mettront-ils un jour d’accord pour unifier la configuration et l’utilisation d’un Proxy ? Comme je m’y perds, voici un pense-bête qui donne un exemple de marche à suivre pour configurer quelques commandes usuelles.
--proxy http://<login>:<user>@<proxy>:<port> --trusted-host pypi.python.org
ou bien dans votre fichier pip.conf, ajoutez les paramètres suivants :
[global] proxy = http://<user>:<password>@<proxy>:<port> trusted-host = pypi.python.org
proxy=http://<proxy>:<port> proxy_username=<user> proxy_password=<password>
Il est parfois nécessaire de déléguer la possibilité de modifier un fichier « système » à un autre utilisateur que root, par exemple bob. Une solution serait d’ajouter une ACL au fichier (par exemple, le fichier /etc/motd), mais je trouve que la gestion des ACL est pénible… laissons-ça aux bons soins de Samba pour faire plaisir aux utilisateurs de Windows.
Si on souhaite utiliser la commande sudo, vous savez certainement que la ligne suivante ne doit pas être placée dans le fichier /etc/sudoers :
bob ALL=(ALL) NOPASSWD: /usr/bin/vi /etc/motd
Pourquoi ? Simplement parce que bob va pouvoir lancer l’éditeur vi en-tant-que-root et donc qu’il pourra éditer d’autres fichiers (avec la commande « :e » de vi) ou bien il pourra obtenir un shell bash toujours avec le compte root (avec la commande « :!bash« ).
Pour éviter l’écueil du lancement d’un shell (ou de toute autre commande), on pourrait ajouter le flag NOEXEC dans le fichier /etc/sudoers, mais cela n’évite pas l’édition d’un autre fichier.
Certains pensent que remplacer vi par nano résoud le problème :
bob ALL=(ALL) NOPASSWD: /usr/bin/nano /etc/motd
Mais avec nano, je peux sauver le contenu du fichier édité sous un nom quelconque et donc je peux changer le contenu de n’importe quel fichier ! Ce n’est pas la bonne solution.
La bonne solution consiste à utiliser la commande sudoedit, équivalente à sudo -e :
bob ALL=(ALL) NOPASSWD: sudoedit /etc/motd
L’utilisateur peut modifier le fichier /etc/motd ainsi :
bob$ sudoedit /etc/motd
Même si l’éditeur par défaut est vi, le lancement d’un shell produira un shell fonctionnant avec le compte de bob et l’édition d’un fichier protégé ne sera pas possible. Pourquoi ? Parce que sudoedit copie le fichier original dans un fichier temporaire appartenant à bob et qu’il n’a besoin des privilèges de root que pour recopier ce fichier temporaire à la place du fichier original, lors de la sauvegarde du contenu du fichier. Le reste du temps, sudoedit (l’éditeur en fait) est exécuté avec le compte de bob, ce que montre l’affichage de la commande ps -edf par exemple.
Contrairement aux anciennes versions et autres distributions Linux pour lesquelles l’ajout du paramètre init=/bin/bash dans les options du noyau suffisait, ces distributions nécessitent l’une des deux options suivantes :
rd.break init=/sysroot/bin/sh
Notez que « rd.break » stoppe l’exécution du boot lorsque le contrôle passe de initramfs à systemd. Dans les deux cas, il faudra faire un « # chroot /sysroot » et remonter le système de fichiers racine en rw (on aurait pu aussi passer l’option « rw » directement au noyau)