A l’origine fût le bit pourvu d’une simple valeur 0 ou 1, puis ces bits furent agrégés, généralement par 8 pour former des octets (le « byte » anglophone).
Avec un octet on ne fait pas grand-chose, on ne stocke presque rien. Rapidement, les fabricants de matériel ont fourni des mémoires, des disquettes, des disques pouvant contenir des milliers, des millions d’octets. Naturellement, ils ont réutilisé les multiples déjà en vigueur, à savoir le kilo, le méga, etc…
On a vu apparaitre alors le Ko (kilo-octets) et le Mo (méga-octets)…. seulement, les informaticiens aimant les puissances de deux, le kilo-octets (Ko) des informaticiens ne faisait pas 1000 octets mais 1024 octets, car c’est la puissance de deux la plus proche de 1000 (1024 = 2 puissance 10). Dans le même esprit, le méga-octets faisait 2 ** 20 octets, soit 1.048.576 octets et non pas un million d’octets.
Les informaticiens ont donc réutilisé le kilo pour indiquer un multiple de 1024 alors que d’habitude un kilo signifie 1000 quelque chose (kilomètre, kilogramme…).
Pourquoi pas ? On s’est bien adapté…
Mais en 1998 l’International Electrotechnical Commission (IEC) a décidé qu’il fallait clarifier la situation. Ainsi de nouvelles unités ont été créées : en savoir plus
La situation est la suivante : vous avez monté une nouvelle architecture de stockage et vous voulez créer votre premier système de fichiers. Vous avez opté pour de l’ext4 sur du LVM.
Vous créez votre 1er volume logique avec une taille de 10 Gio pour vérifier que tout se passe bien.
Vous êtes satisfait des performances, alors, grâce au LVM vous étendez ce système de fichiers à 1 Tio. Ca marche « à chaud ». Vous mettez en production.
…seulement cette manipulation a créé un système de fichiers non-optimal. Pourquoi ?
Cet été 2014, RedHat a livré sa version 7.0 de sa distribution RHEL.
Nous vous proposons une formation de une journée dont l’objectif sera de vous présenter les grandes nouveautés de cette version, en particulier
Accrochez-vous et préparez vos mouchoirs : la prochaine version de Redhat (RHEL 7) n’utilisera plus le vénérable init (ni upstart), mais systemd.
Cet article vous présente ce nouveau démon et sa configuration. A vous de juger si le jeu en valait la chandelle !
Ils arrivent…les cgroups ! Apprenez à les gérer avec RedHat 6 / CentOS 6.